Le travail de la souplesse

Ici nous parlerons du travail de la souplesse ou travail de la mobilité pour décrire toutes les méthode permettant de gagner de l’amplitude dans le mouvement. Si vous souhaitez approfondir le sujet pour mieux comprendre comment et pourquoi ça marche, je vous conseil ce très bon article du site KineFact sur la Biomécanique des étirements .

Mobilité active / Mobilité passive :

On parle de mobilité (ou étirement) active lorsque le mouvement est effectué volontairement et donc avec une contraction musculaire

On parle de mobilité passive  (ou étirement) lorsque le mouvement est effectué sans contraction volontaire et que seul la gravité ou une force externe nous permet de réaliser le mouvement.

Globalement les études ont montré que les étirements quels qu’ils soient actifs ou passifs permettaient de gagner en mobilité. De plus le gain serait proportionnel au temps de pratique. En revanche, nous faisons l’hypothèse que le fait de gagner de la mobilité sans pouvoir la contrôler ( j’entend par la recruter efficacement le muscle dans l’amplitude acquise) pourrait impliquer un plus grand risque de blessure.

En partant de ce postulat, on comprendra que les étirement quels qu’ils soient peuvent  nous aider à gagner de la mobilité mais il est important de ne pas négliger des étirements actifs et du renforcement dans les fins de mouvement.

Les principes à retenir pour s’étirer :

  • Dans l’idéal 6x/semaine
  • En passif chaque posture tenu plusieurs minutes  / En actif travailler la même amplitude pendant plusieurs minutes

Les différents techniques pour s’étirer :

  • respiration profonde
  • concentration
  • contraction puis relâchement du groupe musculaire qu’on veut étirer : la contraction initiale permet un plus grand relâchement.
  • contraction du groupe musculaire antagoniste au groupe qu’on veut étirer. Cela fait appel au principe d’inhibition réciproque de sherington qui dit que la contraction d’un muscle entraine l’inhibition du groupe musculaire antagoniste.
  • Les mobilisations neurodynamiques par l’extrémité du membre ou la tête et le tronc.
  • Lors de la réalisation de l’étirement aller jusqu’à la barrière motrice (début de raideur) puis attendre jusqu’à ce que la position deviennent confortable avant d’aller plus loin et de répéter l’opération

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